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Le traumatisme crânien

Les Lésions Cérébrales Acquises (LCA) peuvent avoir des causes très différentes mais qui laissent des séquelles comparables :

Traumatisme crânien (TC)
à la suite d’un choc violent à la tête

Accident Vasculaire Cérébral (AVC)
dû à une perturbation de l’irrigation sanguine du cerveau

Autres causes moins fréquentes :
Anoxie - Encéphalite - Rupture d'anévrisme - Tumeur cérébrale

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Qu'est-ce qu'un traumatisme crânien ?

Le traumatisme crânien survient à la suite d’un choc violent, d’une chute ou d’une secousse.

 

Il entraîne la destruction d’une certaine quantité de cellules cérébrales (neurones) et de leurs prolongements (axones).

 

Le traumatisme crânien provoque généralement un changement soudain de l’état de conscience dont la gravité et la durée sont variables. Cela peut aller d’une confusion minime à un coma profond.

 

On distingue après l'accident trois degrés de gravité des traumatismes crâniens, de léger à sévère sans délimitation précise car l'état du patient est susceptible d'évolution rapide. Les séquelles varient selon l'importance et la zone des lésions cérébrales, l'âge de la personne, ses antécédents, les soins et les aides apportées.

Quelles séquelles après un traumatisme crânien ?

Pour les traumatismes crâniens légers, les séquelles seront souvent imperceptibles par le monde extérieur mais ne sont pas à ignorer car elles peuvent perturber une scolarisation ou une reprise de travail (Céphalées, fatigue, difficultés de concentration….). Dans la grande majorité des cas, ces séquelles disparaissent avec le temps.

 

Pour les traumatismes crâniens modérés ou sévères, les séquelles sont plus importantes. Elles sont durables, diversifiées et souvent cumulées.

 

La mise en L’évidence de ces troubles n’est pas toujours aisée à percevoir par autrui. C’est pourquoi ce handicap singulier est souvent assimilé à un handicap invisible

 

L’ensemble de ces séquelles peut modifier la personnalité de la personne traumatisée et constitue un risque d’exclusion sociale. En fait, les différentes séquelles peuvent engendrer des conséquences au plan familial, social, scolaire, professionnel, et tout particulièrement sur l’estime de soi des personnes ayant subi un traumatisme crânien.

Masque

Et les proches ?

Le soutien des proches et de la famille est primordial dans l’évolution du traumatisé crânien. Il faut accepter la nouvelle personne et l’aider à trouver sa place, dans la famille et la société.

 

Les proches doivent assister, stimuler et encourager. Un défi parfois difficile à tenir sur la durée. Mais, au-delà de l'aide qu'il est possible d'obtenir via les associations par exemple, il ne faut pas perdre de vue que l'évolution peut être lente.

Statistiques sur le traumatisme crânien

En France on compte environ 250 cas pour 100 000 habitants, soit 150 000 victimes d’un Traumatisme crânien par an :

 

  • 8 000 conserveront des séquelles invalidantes
  • 1800 resteront dépendantes
  • Plusieurs dizaines ne se "réveilleront"  pas du coma
  • Les victimes sont majoritairement des hommes  jeunes
  • 75 % des traumatisés crâniens ont moins de 30 ans
  • 70 % des traumatismes crâniens sont dus à des accidents de la voie publique (voitures, motos, vélos, piétons)
  • Les 30 % restants concernent des chutes dues à des accidents de sport, du travail, de loisirs ou à des agressions

Pour de plus amples informations,

vous pouvez aussi consulter le site de l’UNAFTC

Union Nationale des Associations de Familles de Traumatisés crâniens et de Cérébro-lésés